L’effet boomrang: Les droits de douane de Trump et la montée du Sud global
Lorsque le président Trump a imposé des «droits de douane réciproques» le 2 avril, un jour qu’il qualifié de «Jour de la libération» pour les travailleurs américains, il a involontairement déclenché un processus bien plus vaste: l’émancipation du Sud global de la vassalité économique.
Une blessure auto-infligée
Alors que l’intention déclarée de Donald Trump était de «rendre sa grandeur à l’Amérique» en relocalisant l’industrie, en priorisant la main-d’œuvre américaine et en rééquilibrant le commerce avec la Chine, les ramifications économiques de ce changement de politique ont été immédiatement décrites par les analystes comme une guerre commerciale nucléaire. Elle ne visait pas seulement la Chine, mais le monde entier, y compris les alliés des États-Unis (i).
La réaction des marchés américains a été fulgurante: près de 6000 milliards de dollars de pertes boursières – soit quasiment le triple de la réponse apportée par la Réserve fédérale à la crise de 2008 et supérieur plan de relance COVID-19 de 2020 – ont offert une mesure édifiante de l’automutilation des États-Unis. L’impact stupéfiant a forcé l’administration à faire marche arrière, en particulier après une vague de ventes massives d’obligations du Trésor (ii). Le président a alors suspendu les droits de douane supérieurs à 10 % pour tous les pays (à l’exception de la Chine) afin de tenter d’obtenir un effet de levier dans les négociations et d’atténuer les répercussions financières[1]. Toutefois, l’imposition et la suppression erratiques des droits de douane[2] risquent de créer un environnement d’incertitude destructrice qui dissuadera les investissements aux États-Unis comme l’a noté Paul Krugman (iii), des perturbations de la chaîne d’approvisionnement (iv) et des conditions propices à une éventuelle récession mondiale (v).
Aux États-Unis, ces mesures sont susceptibles d’alimenter l’inflation, les consommateurs subissant une hausse des prix des importations. Les producteurs locaux, extrêmement dépendants des intrants chinois, seront confrontés à une incertitude accrue quant à leurs chaînes d’approvisionnement. Contrairement aux crises précédentes, telles que l’effondrement financier de 2008 ou la pandémie de COVID-19, cette fois, un soutien par la politique monétaire est improbable , étant donné que les républicains préconisent l’austérité[3]. C’est dans ce contexte que l’ancien secrétaire au Trésor Larry Summers a décrit les politiques commerciales de Trump comme une «blessure auto-infligée» (vi).
Le piège de la stratégie d’endiguement de la Chine
Bien loin de reculer, la Chine a converti les tentatives d’endiguement en opportunités stratégiques, en utilisant ses outils économiques comme armes, tout en faisant la cour au Sud global.
L’objectif stratégique des États-Unis d’endiguement de l’influence croissante de la Chine ne date pas d’aujourd’hui. Dès le premier mandat de Trump, cette nouvelle «guerre froide» a été justifiée par des accusations de pratiques commerciales chinoises inéquitables, notamment des allégations de vol de propriété intellectuelle, de distorsion des taux de change et les subventions déloyales aux entreprises publiques. En 2018, l’administration Trump a mis en place des droits de douane au titre de la section 301 du Trade Act américain de 1974[4] sur les produits chinois, invoquant des préoccupations relatives aux pratiques en matière de propriété intellectuelle qui ont suscité d’importantes augmentations des droits de douane de part et d’autre. En 2022, la loi sur la réduction de l’inflation (IRA) a introduit des crédits d’impôt pour les véhicules électriques américains, subordonnés à l’augmentation de l’approvisionnement en composants de batteries nord-americains et à l’interdiction de l’importation de minéraux critiques provenant de Chine (vii). En 2024, l’administration Biden a maintenu les droits de douane de la section 301. Elle les a même étendus, ciblant 18 milliards de dollars d’importations chinoises, incluant les VE (véhicules électriques) (avec des droits de douane quadruplés à 100 %), les semi-conducteurs, les batteries, les minéraux critiques, l’acier et l’aluminium, les composants solaires et les fournitures médicales, ce qui indique un consensus bipartisan à Washington pour freiner l’ascension technologique de la Chine (viii), quitte à perturber, voire démanteler le système qu’elle a autrefois contribué à établir. Cependant, l’approche commerciale erratique de Trump[5], accélérera paradoxalement la coopération et l’intégration entre les pays du Sud global, car elle ignore les facteurs systémiques qui sous-tendent l’évolution de la position du Sud global. Il ne s’agit pas uniquement d’une réaction aux tarifs douaniers de Trump, mais plutôt de l’expression de griefs accumulés de longue date à l’égard d’un ordre mondial unipolaire perçu comme intrinsèquement inégalitaire et exploiteur.
La Chine a orchestré une riposte calculée et multidimentionnelle. Elle a ciblé les exportations agricoles américaines (poulet, blé et soja), déposé des plaintes auprès de l’OMC (ravivant ainsi le multilatéralisme) et restreint les exportations de minéraux essentiels comme le tungstène et le molybdène, indispensables à l’industrie manufacturière de pointe. La Chine a ainsi fait de sa domination sur les ressources une arme économique redoutable.
La réponse stratégique de la Chine est allée au-delà des tarifs douaniers de rétorsion. Le président Xi s’est aussitôt lancé dans une tournée en Asie du Sud-Est, se rendant au Viêt Nam, en Malaisie et au Cambodge. Au cours de ses visites, il a proposé d’accélérer les accords de libre-échange, les accords sur les technologies vertes et la coopération en matière d’infrastructures (ix). Simultanément, la visite du président kenyan, William Ruto (x), a accordé une priorité stratégique à l’obtention d’un financement chinois pour le projet ferroviaire Naivasha-Malaba (près de la frontière ougandaise)[6], tandis que la visite du président de l’Azerbaïdjan (xi), un pays occupant une position clé dans le corridor médian reliant la Chine à l’Europe, illustre la détermination de Pékin à assurer des échanges commerciaux sans entrave avec l’Europe[7]. La Chine est également susceptible de renforcer sa coordination avec les nations BRICS+ (qui comprennent désormais l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran et les Émirats arabes unis) ainsi qu’avec ses partenaires de l’initiative «la Ceinture et la Route» (ICR) en vue de consolider sa position dans un nouvel ordre mondial émergent.
La mutation globale du 21e siècle
Pour comprendre les perspectives d’une telle mutation globale, ses défis et ses implications, Il est essentiel de revenir plusieurs décennies en arrière, afin de retracer les fondements de ce changement dans la dynamique du pouvoir mondial.
Comme le note Thomas Fazi (xii), les origines des défis actuels de l’Amérique réside dans sa transition vers la financiarisation ainsi qu’à l’hégémonie du dollar. Ces tendances se sont accrues à partir des années 1980 avec la déréglementation de l’ère Reagan, lorsque les responsables politiques américains sont passés d’un modèle de croissance industrielle à un modèle de croissance tiré par la finance. Cela a incité les entreprises américaines à délocaliser leurs chaînes de production vers des économies à bas salaires, en particulier vers la Chine après son adhésion à l’OMC en 2001. Parallèlement, le «privilège exorbitant» du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale a permis aux gouvernements américains de maintenir des déficits commerciaux persistants et de stimuler la consommation nationale en s’appuyant sur des importations bon marché.
Néanmoins, la mondialisation a manifestement eu un impact distinct sur les pays du Sud global. Si de nombreux pays, accablés par l’héritage du colonialisme et adoptant le néolibéralisme, sont restés dépendants des exportations de matières premières et de main-d’œuvre bon marché, la Chine a fait figure d’exception. En maintenant le contrôle sur les secteurs clés en résistant aux réformes néolibérales, la Chine s’est hissée au sommet de la chaîne de valeur et s’est imposée comme une véritable puissance technologique et industrielle. En 2021, elle contrôlait 80% de la production mondiale de panneaux solaires et abritait plus de 70 % de la capacité de production mondiale d’éoliennes (xiii) (xiv), grâce aux subventions de l’État et à une R&D incessante. Dans le secteur des véhicules électriques (VE), la Chine produit aujourd’hui 60% des VE mondiaux et contrôle 75% de la production de batteries (xv).
En revanche, de nombreuses nations du Sud global ont été confrontées à la désindustrialisation, à une dépendance persistante à l’égard des produits de base et à une dette écrasante imposée par les programmes d’ajustement structurel menés par le FMI et la Banque mondiale.
La part de l’industrie manufacturière en Afrique subsaharienne a chuté de 16,6% à 12,7% du PIB depuis les années 1980 (xvi), les usines textiles du Nigeria sont passées de 150 en 1985 à moins de 4 usines opérationnelles aujourd’hui (xvii) et 89 % des exportations de l’Afrique restent des matières premières (xviii). Lorsque la Zambie a tenté d’imposer le raffinage du cuivre en 1995, le FMI a imposé la privatisation et la réduction des subventions (xix). Entre-temps, le ratio service de la dette aux recettes du Ghana culminait à 127 % en 2020 (xx). Certes, l’Arabie saoudite et les États d’Asie occidentale ont profité du boom des matières premières, toutefois le système du pétrodollar a surtout servi les intérêts militaro-industriels occidentaux en recyclant les réserves de dollars dans l’achat d’armes[8] (xxi), tandis que la Chine a stratégiquement déployé ses excédents en dollars (par ex. 761 milliards de dollars en bons du trésor américain) en tant que levier géopolitique potentiel.
Ces disparités signalent un tournant décisif: L’expansion stratégique de la Chine a accéléré le passage à un ordre mondial multipolaire qui remet de plus en plus en question la domination des États-Unis dans les sphères du commerce, de l’industrie, de la gouvernance et de la sécurité, provoquant ainsi une escalade des menaces.
Cependant, les droits de douane américains posent un dilemme à la Chine: Elle ne pourra pas aisément remplacer les marchés américains par la consommation intérieure[9]. En 2023, les États-Unis représentaient 15% des exportations totales de la Chine, ce qui en fait le plus grand marché d’exportation pour ce pays (xxii). L’urgence de diversifier les marchés est donc aiguë.
Un deuxième défi géopolitique pour la Chine résulte du fait que de nombreuses économies du Sud global restent structurellement dépendantes du dollar, que ce soit par le biais des importations d’énergie, en particulier de pétrole et de gaz dont le prix est fixé en dollars, ou parce qu’elles sont gravement endettées en dollars et en euros, ou encore parce qu’elles dépendent d’infrastructures financières dominées par les États-Unis (SWIFT, FMI). Cela restreint leur volonté d’adopter pleinement les offres de prêts BRI de la Chine ou le commerce en yuans, même si les offres de la Chine sont financièrement intéressantes.
Une telle situation ne pourrait changer que si les principaux exportateurs de pétrole, dont l’Arabie saoudite, l’Irak ou le Nigeria, commençaient à fixer leurs prix en yuans, en euros ou en monnaies adossées à l’or, une mesure qui provoquerait l’effondrement du système du pétrodollar. Alternativement, un changement significatif pourrait aussi se produire, si des pays fortement endettés comme l’Argentine, l’Égypte et le Pakistan décidaient de faire défaut de manière préventive sur leurs dettes actuelles – une décision politiquement risquée mais pas impossible – ce qui contribuerait potentiellement à réinitialiser la dépendance au dollar.
Redoutant un éventuel réalignement des pays du Sud global, les États-Unis tentent aujourd’hui de convaincre, voire de contraindre, des partenaires clés tels que l’Inde, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis à ne pas fragiliser sa position impériale en vue de la défense de ses intérêts stratégiques[10] (xxiii).
Le Sud global: De ceux qui suivent les règles à ceux qui les établissent
Grâce au déplacement du centre de gravité au cours des premières décennies du 21e siècle, le Sud global a hérité d’un avantage inégalé qui lui a permis de passer du statut de «ceux qui suivent les règles» à ceux qui «établissent les règles». La rivalité entre les États-Unis et la Chine n’est pas le seul facteur à l’origine de ce nouveau rôle. Il s’agit également d’une manifestation de la «nouvelle humeur»[11] du Sud global et de son assertivité croissante, alimentée par le rejet d’un système unipolaire qui a souvent privilégié un cercle de nations dominantes.
À titre d’exemple, les exportateurs de matières premières ont profité de la soif de ressources de la Chine et ont transformé les matières premières en monnaie d’échange. Non sans difficultés, des politiques industrielles stratégiques se dessinent: des pays comme l’Indonésie ont interdit les exportations de nickel et de bauxite, et la Guinée tente de transformer l’alumine sur son territoire (xxiv). À travers l’Afrique, les investissements dans les infrastructures et les initiatives commerciales de la Chine créent des opportunités d’industrialisation et de connectivité, étayées par des accords sur les matières premières, et les paiements sont progressivement négociés en yuans.
Pour les économies dépendantes du dollar – comme le Pakistan, l’Arabie saoudite ou l’Égypte – le conflit entre les États-Unis et la Chine pose des dilemmes aigus. La dette et la facturation commerciale libellées en dollars restreignent leur capacité à s’orienter vers la Chine, comme nous l’avons exposé plus haut. Néanmoins, si le scénario de l’effondrement du système du pétrodollar est peu probable dans un avenir très proche, en raison d’intérêts sécuritaires et militaires, ou de la crainte des sanctions américaines, nombreux sont ceux qui testent déjà des solutions de contournement: Alors que le Bangladesh a consenti à rembourser un prêt russe en yuans en utilisant le système de paiement interbancaire transfrontalier chinois (CIPS) (xxv), l’Inde négocie des échanges en roupies avec l’Iran (xxvi). Le rôle du yuan reste limité, quoique utilisé dans des secteurs stratégiques: alors qu’il ne représente que 2,18 % des réserves mondiales[12], il facilite aujourd’hui 15 % des échanges commerciaux de la Chine avec des partenaires du Sud global, comme le Brésil et le Pakistan, grâce à des échanges de devises ciblés totalisant 586 milliards de dollars[13].
Le Sud global se trouve actuellement à un moment charnière, étant donné qu’il est un moteur fondamental dans le remodelage des règles mondiales. En approfondissant la coopération Sud-Sud (BRIC+, intégration régionale), les pays en développement peuvent amplifier leur influence mondiale. Il s’agit notamment de former des blocs pour négocier les prix de matières premières, des clubs d’annulation de dettes et des alliances technologiques Sud-Sud afin de tirer parti de leur poids collectif. En outre, en adoptant des monnaies alternatives (systèmes de paiement alternatifs, monnaies numériques et locales), ils sont en mesure de créer de nouveaux cadres commerciaux qui servent mieux leurs intérêts. Plus important encore, pour que leurs ressources alimentent une véritable croissance économique et améliorent la vie de leurs populations, au lieu d’être simplement extraites comme des matières premières pour l’exportation ou d’enrichir un cartel, ces pays doivent négocier stratégiquement de meilleures conditions. Pour ce faire, ils doivent capitaliser sur leur position dans la chaîne d’approvisionnement globale et privilégier les politiques nationales de transformation locale et d’ajout de valeur. Ces pays ne sont pas simplement des participants passifs, ils sont les architectes dynamiques d’un monde post-unipolaire (xxvii).
En tentant d’instrumentaliser le commerce, les Etats Unis ont accéléré la consolidation même du Sud global qu’ils espéraient empêcher. Le moment unipolaire touche à sa fin et si le Sud global continue d’agir avec clairvoyance stratégique et dans un but collectif, il contribuera de manière décisive à façonner un ordre mondial plus multipolaire et plus inclusif.
Références:
(i) ABC News. (2025). Guerre nucléaire économique”: Certains milliardaires critiquent les tarifs douaniers de Trump. https://abcnews.go.com/Business/economic-nuclear-war-billionaires-criticize-trumps-tariffs/story?id=120570107
(ii) Notes sur les crises. (2025). Le «Jour de la Libération» de Trump et le krach boursier en cours : Les principaux enseignements à tirer de la deuxième semaine de l’hécatombe boursière.
https://www.crisesnotes.com/trumps-liberation-day-and-the-ongoing-stock-market-crash
(iii) Paul Krugman (2025). Trump est stupide, erratique et faible. https://paulkrugman.substack.com/p/trump-is-stupid-erratic-and-weak
(iv) Reuters. (2025). L’OMC revoit à la baisse ses prévisions de croissance commerciale pour 2025 et met en garde contre un effondrement plus profond. https://www.reuters.com/markets/wto-slashes-2025-trade-growth-forecast-warns-deeper-slump-2025-04-16
(v) Reuters. (2025). Fitch prévoit la plus faible croissance mondiale hors pandémie depuis 2009.
https://www.reuters.com/markets/fitch-sees-weakest-world-growth-outside-pandemic-since-2009-2025-04-16
(vi) CBC News. (2025). La situation économique est une « blessure auto-infligée », déclare l’ancien secrétaire au Trésor américain. https://www.cbc.ca/player/play/video/9.6722230
(vii) Agence internationale de l’énergie AIE. (2022). Section 13401 de la Loi américaine de réduction de l’inflation (IRA) – Crédit pour les véhicules propres.
https://iratracker.org/programs/ira-section-13401-clean-vehicle-credit
(viii) Chatham House (2019). La concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine : Les coulisses de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine – La course au leadership technologique mondial. https://www.chathamhouse.org/2019/11/us-china-strategic-competition/behind-us-china-trade-war-race-global-technological
(ix) Euronews. (2025). Xi plaide en faveur du libre-échange lors de sa tournée en Asie du Sud-Est.
https://www.euronews.com/business/2025/04/15/xi-makes-a-case-for-free-trade-as-he-tours-southeast-asia
(x) Africanews (2025) Kenya : Le président Ruto arrive en Chine pour une visite d’Etat de quatre jours. Africanews. https://www.africanews.com/2025/04/23/kenya-president-ruto-arrives-in-china-for-four-day-state-visit
(xi) Agence Anadolu (2025). Le président azerbaïdjanais débute sa visite d’État en Chine.
https://www.aa.com.tr/en/asia-pacific/azerbaijani-president-begins-state-visit-to-china/3545687
(xii) Thomas Fazi (2025). Une guerre menée par un autre biais – Les droits de douane de Trump et le dernier pari de l’empire. https://www.thomasfazi.com/p/war-by-other-means-trumps-tariffs
(xiii) L’Agence internationale de l’énergie AIE. (2022). Chaînes d’approvisionnement mondiales en énergie solaire photovoltaïque – Analyse. https://www.iea.org/reports/solar-pv-global-supply-chains
(xiv) GWEC (2023) Global Wind Energy Council-Global Wind Report 2023 https://www.connaissancedesenergies.org/sites/connaissancedesenergies.org/files/pdf-actualites/GWR-2023_interactive_v2_compressed.pdf
(xv) BloombergNEF (2024). Perspectives des véhicules électriques 2024.
https://about.bnef.com/electric-vehicle-outlook/
(xvi) Austin, G., Frankema, E. et Jerven, M. (2016). Modèles de croissance de l’industrie manufacturière en Afrique subsaharienne: De la colonisation à nos jours. CEPR Discussion Paper No. DP11609. https://cepr.org/publications/dp11609
(xvii) DW (2025). Comment le Nigeria a cédé son marché textile aux importations chinoises.
https://p.dw.com/p/4s6cW
(xviii) Voronoi. (2025). Les matières premières et les produits de base prédominent dans les exportations de l’Afrique. https://www.voronoiapp.com/trade/-Raw-Materials-and-Commodities-Dominate-Africas-Exports-3621
(xix) Fraser, A. et Lungu, J. (2007). À qui profite l’aubaine ? Les gagnants et les perdants de la privatisation des mines de cuivre de Zambie. https://www.banktrack.org/download/for_whom_the_windfalls_/report_for_whom_the_wind_falls.pdf
(xx) Fonds monétaire international FMI. (2024). Ghana : Deuxième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit, demande de modification des critères de réalisation et revue des assurances de financement – Analyse de la viabilité de la dette. Rapports des services du FMI sur les pays, volume 2024, numéro 213.
https://www.imf.org/en/Publications/CR/Issues/2024/07/11/Ghana-Second-Review-under-the-Extended-Credit-Facility-Request-for-Modification-of-551740
(xxi) Tricontinental: Institute for Social Research (2025). L’emprise de l’impérialisme sur l’Asie occidentale: Le cas des achats de défense. https://thetricontinental.org/asia/ticaa-issue-6-imperialism-arab-region-wars/
(xxii) Laboratoire de croissance (The Growth Lab) à Harvard (2025). L’Atlas de la complexité économique. https://atlas.cid.harvard.edu
(xxiii) AP News (2025). JD Vance se félicite des progrès accomplis dans les négociations tarifaires avec l’Inde. https://apnews.com/article/jd-vance-us-india-trade-modi-defense-91ab957fc31c86010bfb7aff3c5f9cd6
(xxiv) Institut français des relations internationales (Ifri) (2025). Le boom du nickel indonésien et ses perspectives face au défi systémique du charbon. https://www.ifri.org/en/publications/notes-de-lifri/prospects-indonesias-nickel-boom-amidst-systemic-challenge-coal
Agence Ecofin. (2025). La Bauxite : En Guinée, la pression du gouvernement conduit à une nouvelle usine d’alumine. https://www.ecofinagency.com/mining/0601-46286-bauxite-in-guinea-government-pressure-leads-to-new-alumina-plant
(xxv) Alo, J. N. et Saif, S. (2023). Dakha et Moscou conviennent de régler les paiements du Rooppur en yuans chinois. The Business Standard. https://www.tbsnews.net/economy/dhaka-moscow-agree-settle-rooppur-payments-chinese-yuan-616258
(xxvi) Mehr News Agency (2018). Rapport: L’Inde signe un protocole d’accord avec l’Iran pour payer le pétrole brut en roupies. Mehr News Agency. https://en.mehrnews.com/news/140262/India-signs-MoU-with-Iran-to-pay-for-crude-oil-in-rupees-report
(xxvii) Vahini Naidu (2025). L’Amérique d’abord, le commerce ensuite: La montée des droits de douane utilisés en armes. SouthViews No. 282. The South Centre.
https://www.southcentre.int/wp-content/uploads/2025/02/SV282_250213.pdf
[1] Outre la vente d’obligations du Trésor américain, les marchés se sont mis à vendre le dollar au profit d’autres monnaies et de l’or, dont la valeur a atteint un niveau record de 3500 dollars par once, témoignant d’une perte de confiance dans l’économie américaine.
[2] Cela a commencé par la mise en œuvre généralisée de tarifs douaniers universels réciproques, suivie d’une réduction abrupte à 10 %. Les droits de douane ciblant expressément les produits chinois ont fait preuve d’une extrême volatilité, subissant une série d’augmentations spectaculaires en une semaine, passant d’un taux initial de 50 % à 90 %, puis grimpant à 104 %, 125 % et encore 145 %. Au jour de la rédaction de ce papier (18.04.2025), ils atteignaient 245 %.
[3] Voir: les notes de Nathan Tankus sur les crises (Nathan Tankus’s notes on the crises).
[4] Les droits de douane de la section 301 font référence aux sanctions commerciales imposées par les États-Unis en vertu de la section 301 de la loi sur le commerce (Trade Act) de 1974.
[5] Parmi ces mesures, l’exemption sélective des droits de douane pour les produits électroniques de pointe, sous la pression des PDG du secteur technologique, soupçonnés de délit d’initié: Des preuves indiquent que des délits d’initiés ont été commis autour des annonces de tarifs douaniers de Trump – Uprise RI.
[6] L’achèvement de cette ligne ferroviaire vers la frontière Ougandaise renforcerait non seulement l’intégration du Kenya dans un réseau ferroviaire Est-Africain financé par la Chine, élargissant ainsi de manière significative l’empreinte de Pékin dans la BRI, mais servirait également de passerelle stratégique vers l’Ouganda, le Rwanda, le Sud-Soudan et la République démocratique du Congo (RDC).
[7] Également connu comme la route de transport internationale transcaspienne, qui constitue une alternative essentielle au corridor Nord.
[8] En ce qui concerne la majorité des pays d’Asie occidentale, les États-Unis et leurs partenaires de l’OTAN restent les principaux fournisseurs d’armes, avec plus de 80 % de l’ensemble des armes livrées à la région.
[9] En dépit des efforts déployés par la Chine pour stimuler sa demande nationale, la part de la consommation des ménages en pourcentage du PIB (38%) est faible par rapport à celle des États-Unis (68%).
[10] Au moment où le vice-président JD Vance achève un voyage de quatre jours en Inde, Donald Trump prévoit une visite au Moyen-Orient.
[11] Consultez: L’esprit de Bandung | Tricontinental : Institute for Social Research
[12] Conformément aux données du FMI sur la composition monétaire des réserves officielles de change au quatrième trimestre 2024.
[13] Selon le rapport 2023 de la Banque populaire de Chine (BPC).